Kojiki

«Manga», est souvent traduit littéralement par « image dérisoire » ou « dessin non abouti », ou encore «trait forcé». Des univers post-apocalyptiques  dépeignent des mondes dévastés par des catastrophes nucléaires ou écologiques, où les inégalités sociales sont fortement marquées. Ces univers reposent sur un délicat équilibre entre la fin d’ un monde et le départ d’un nouveau. Une forme d’espoir s’en dégage parfois. Le manga peut également se comprendre comme une caricature de la réalité, directement liée à une souffrance réelle et vécue (Hiroshima et Nagasaki).

 

Le japon connaît des problèmes de surpopulation et d’urbanisation violents. Tokyo avec ses 17 000 habitants au km2 est l’ une des villes du monde les plus touchées du manque d’espace vert et d’espace tout court. Une architecture en mouvement: le parquet se soulève pour venir créer des éléments d’assises et de bar,la toiture se morcelle et s’envole à l’image d’une explosion figée. Elle vient créer différentes sonorités grâce au vent et à la pluie, des planches retiennent ce qui semble être les vestiges de l’ancien bâti. Des toitures végétales  reprennent naturellement l’espace de nature supprimé au sol. Des nids de rotin tressés artisanalement semblent flotter sur l’eau. Le nouveau centre culurel dédié au manga prend vie dans le XVe arrondissement de Paris.